Le concept est simple :
une moto, une toile de tente, une planète, et rien de plus.
Alors pourquoi un tour du monde ?
Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui
cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on
ne sait nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les
amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Nicolas
Bouvier
Mais dans quelles conditions ?
Je pars parcourir le globe
sans compagnie, sans téléphone, sans animaux, sans cigarette. La liberté
suprême, avec pour seul domicile la route.
Je veux me détacher du
matérialisme et du temps pour favoriser les rencontres, me rapprocher de la
nature et de ce qu’elle a de plus merveilleux à offrir.
Je décide donc de ne pas
fréquenter d’hôtel, de ne pas manger au restaurant et de ne pas sponsoriser mon
projet. En fonction de mes besoins et de mes envies, je m’arrêterai travailler
pour renflouer les caisses ou tout simplement pour mettre mon savoir au profit d’autres
personnes.
Ce projet n’est pas une fuite
en avant de notre mode de vie occidental (quoi que un peu ;-)), c’est
avant tout un défi personnel.
Le plus important n’est pas nécessairement d’être fort
mais de se sentir fort et de se mettre à l’épreuve au moins une fois, de se
retrouver au moins une fois dans la condition humaine la plus archaïque. Affronter
seul la nature aveugle et sourde sans rien pour vous aider ; si ce n’est
vos mains et votre tête…
Et pourquoi en moto ?
Et bien parce que j’aime la
moto !
La délicieuse sensation du
vent, entendre le son grave et les
vibrations du moteur, voir le bitume défiler sous ses pieds, avaler les
kilomètres, sentir et ressentir le
relief de la route, admirer le paysage à 180 degrés, et surtout pouvoir sortir des sentiers battus !
Ce moyen de transport,
apporte un sentiment de liberté absolu tel que le monde me semble à portée de
main …