lundi 23 septembre 2013

Oulan Bator


Cette première nuit en Mongolie n’a pas été la plus facile pour moi.
Une fois ma tente montée, la pluie est arrivée avec un vend glacial.
A 5h du matin la pluie s’arrête, je n’ai quasiment pas dormi, je sors pour vidanger ma vessie, un brouillard épais, et un vent qui me gèle les…. doigts.
J’ai donc plié mon matériel trempé et glacé avant de retrouver la route pour Oulan Bator … grâce à mon gps.

Je reste donc quelques jours à Oulan afin d’organiser le transfert de ma moto pour Bangkok de planifier mon trajet en Mongolie, mais aussi de m’imprégner de la culture mongole.

Parlement


J'ai un mois pour faire une course poursuite avec un policier motard...




Un petit tour au « black market » et je trouve de quoi équiper ma moto pour l’hiver débutant.

Black market


On y trouve vraiment de tout !


On y trouve de tout pour équiper les yourtes
Les bâtiments soviétiques se mêlent aux yourtes

Ce matin, ma moto ne démarre pas, et la batterie est à plat… Le propriétaire du parking où je l’ai garé  me sort un chargeur de batterie… Mais elle ne démarre toujours pas. 
Pas le choix, il faut que je regarde du côté des bougies. En effet elles sont bien encrassées. Je les change et elle démarre enfin !!
Pour fêter ça, mon assistant mécano m’invite à manger chez sa famille. 
Premier plat local : Des raviolis à la viande de mouton, dans une soupe de lait et de riz. Le tout accompagné d’un « thé », qui est en faite du lait chaud. Pour un normand comme moi, je suis aux anges ! 



Je suis fin prêt pour commencer ma vie nomade en Mongolie.
Demain je pars vers le Sud, avec au programme : randonnées, visite de monastère, arrivée dans le désert (Si j’écrase un chameau faudra pas m’en vouloir). Puis cap vers l’Ouest, vers l’Altaï, puis je remonterai vers Olgii, où début octobre il y a le festival de l’aigle.  
Donc si d’ici mi octobre vous n’avez pas de nouvelles de moi, c’est que je suis sans doute resté pour fonder un élevage de yacks quelque part…










 Aujourd'hui il a neigé...

vendredi 20 septembre 2013

Mongolie 1ère partie

J'ai pris mon temps pour rejoindre la Frontière mongole depuis Irkustk. J'avais envie de profiter au maximum de ce lac Baïkal.
A Ulan Ude, je m'arrête pour refaire mes provisions, un bref passage devant cette bonne grosse tête (de vainqueur) de Lénine et je mets cap vers le sud.




 

Ça y est je fais mes premiers pas sur le territoire mongole. La météo est maussade mais quelques sourires me donnent la patate.
Après quelques paperasseries pour l'enregistrement de mon visa et le contrôle sommaire de mes bagages, je souscris une assurance pour la moto (15 dollars US).

Et voici mon assureur :



Je ne tenais pas vraiment à ce qu'il signe sur ma moto, mais devant son insistance et son intérêt pour ma moto et mon parcours, j'ai finalement accepté. 


Et c'est parti ! Voilà comment je me sens après ma première journée en terre nomade.

 ...

dimanche 15 septembre 2013


Je serai à Oulan Bator dans trois jours...

île d'Olkhon : île des esprits du lac Baïkal...


Olkhon, la plus grande île du lac Baïkal, la seule habitée. 72kms de long pour 15 de large. A 300 kms d'Irkustk, il faut prendre un ferry pour arriver sur ce lieu mystique.







Une brève traversée en ferry m'amène sur ce lieu qui semble être oublié du reste du monde.

Peuplée majoritairement de Bouriates (ethnie mongole) 1500 âmes vivent ici. 
Des chemins sablonneux font office de routes. A Khuzhir, le plus grand village, l'ambiance y est glaciale. De vieilles maisons en bois, des vaches et des chiens dans les rues, de vieux véhicules soviétiques crachent une épaisse fumée blanche. 
Les habitants sont cloîtrés chez eux.  










D'après les légendes Bouriates, cette île serait habitée par les esprits du lac Baïkal...




Le rocher des chamans


Les habitants restent discrets quand on parle chamanisme. Ce rocher est en tout cas lieu d'inspiration pour beaucoup de gens, je profite des chants mongoles avant que la nuit tombe.

Le temps de pêcher quelques poissons et je pars camper en compagnie de Virginie et Aurélie. Deux jeunes françaises qui viennent de traverser la Sibérie en train et se rendent également en Mongolie
Autour d'un feu, emmitouflés dans nos grosses vestes, nous nous laissons envahir par une nuit glaciale et pluvieuse.

jeudi 12 septembre 2013

Visa pour la Mongolie

Je m'arrête donc à Irkustk (ville au sud du lac Baïkal), après une semaine de vie sauvage au milieu de la Sibérie.
Je me cale dans une auberge de jeunesse pour une semaine, le temps de faire ma demande de visa pour la Mongolie, mais aussi un gros nettoyage de la moto et quelques révisions (je dois faire la vidange moteur).

Lundi 9 septembre, direction le consulat de Mongolie.
Il me faut remplir un formulaire, en anglais (ouf !). Et dans la rubrique N°13 il faut renseigner d'une adresse où l'on sera hébergé, et d'une personne de contact sur place.
Je souris intérieurement. Quand on sait que 30% de la population de Mongolie est nomade, pourquoi un touriste devrait-il avoir une adresse fixe en Mongolie ? Je ne dois pas être un touriste comme les autres car je n'ai rien réservé. 
Dans la salle d'attente, il y a quelques prospectus publicitaires pour des tour-opérateurs en Mongolie. 
J'en prends un au hasard et me sers de son adresse pour remplir la rubrique 13 du formulaire... 

Pour 1900 roubles le visa est prêt en 4 jours ouvrés (une semaine).
Si l'on est prêt à y mettre le prix, on peut l'avoir dans les 24 heures.
Un peu déconcertant quand on voit la guichetière qui, au mieux, a une pile de 20 passeports à traiter...  
En faisant mes yeux doux (et avec un peu d'insistance), il sera prêt 5 jours plus tard.

Ce qui me permet de vagabonder encore un peu en Russie !

Demain je pars camper sur l'île d'Olkhon, au milieu du lac Baïkal, et j'espère y rencontrer un chaman !

 

 


mercredi 11 septembre 2013

Je vous emmène en Sibérie

Traversée de la Sibérie dans des paysages époustouflants. 
Une nature sauvage, des villages pittoresques, un climat continental...
Perdu dans cet infini, les journées et le moral se rythment avec les caprices de la météo.




























Rouler, marcher, courir, manger, dormir... harmonie parfaite avec la nature durant cette semaine.

Juste un peu d'eau et de pétrole !