lundi 9 décembre 2013

Good morning Vietnam

Toutes les bonnes choses ont une fin, mon visa pour le Laos se terminant, je décide de continuer ma route vers le Vietnam.
Me voilà à la frontière nord du Laos après Sam Nuea. Je gare ma moto au poste de frontière, mon visa vietnamien que j'avais préalablement payé à Bangkok a débuté depuis hier. Je sors les documents d'importation de la moto au Laos et les documents de ma moto. Le douanier Laotien me regarde d'un air dubitatif et me demande de me rendre au poste douanier vietnamien à pieds. Il n'arrive pas à m'expliquer pourquoi mais je n'ai pas le choix. 
Et voici ce qui s'est passé en version monologue (car on se sent seul dans ces moments là...) :

-"Bonjour Monsieur le douanier, voici mon passeport avec le visa vietnamien, voici les documents d'importation de ma moto au Laos et voici les documents de ma moto...
Comment ça je ne peux pas rentrer au Vietnam avec ma moto ? Parce que ma moto viens de France ??? 
Et pourquoi est ce que ce camion qui vient du Laos, lui il peut rentrer au Vietnam ? 
Ah oui parce qu'il ne vient pas de France... Il n'y a pas d'autres solutions ? 
Et si je glisse ces quelques billets discrètement dans mon passeport est-ce que vous me laissez passer ?
Non, toujours pas ? Je peux rentrer mais sans ma moto... c'est embarrassant ça ! 
Et je fais comment pour aller à Hanoï où je dois rejoindre une amie ? 
Par bus ? Vous êtes sérieux ??? 

Bordel je suis tombé sur le seul douanier non corrompu d'Asie...

Pas le choix, si je veux aller au Vietnam, il me faut laisser la moto à la frontière et continuer en bus...
J'arrive, après quelques heures de recherches et de négociations, à trouver un endroit "safe" (tout du moins je l'espère) pour laisser ma moto : Dans le salon d'une petite guesthouse non loin de la frontière.

Me voici donc embarqué dans le bus magique :




Durant 15h, à 24 passagers dans un bus de 20 places me voici embarqué entres des sacs de riz, des sacs de vêtements et des oiseaux en cage.... je crois ce que qui me donnais le plus envie de vomir ce n'était pas la conduite énervée du chauffeur sur ces routes tortueuses et accidentées ou encore l'odeur de la fiente d'oiseaux mais bien cette musique laotienne à plein volume...
Il faudra qu'on m'explique un jour comment ces gens font pour écouter ça toute la journée à tue-tête !


Et ça c'est le moment où l'on s'est enlisé en voulant doubler un camion...



Le voyage commence à prendre une autre tournure. 

Il est minuit et me voici avec mon sac à dos dans Ha Noï...

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