Mon choix s’est porté sur une machine de guerre, réputée
pour être indestructible.
Moto de rallye-raids qui a connu son essor en pleine apogée
de la mythique course Paris Dakar, il s’agit de l’Africa twin 750cc.
Achetée en mars dernier à Annecy, à un chef d’entreprise
pour 2500 euros, c’est un modèle RD07 de 1998, elle chiffrait au compteur
33 000 kms. Elle ne dispose d’aucune option, pas de freinage ABS, pas
de jauge d’essence ni d’avertisseur de
réserve, et peu d’électronique. Une moto brute mais robuste ! (Tout du
moins je l’espère…).
Avec ses 230 kilos non équipée et son réservoir essence de 23 litres, elle est sensée
se faufiler à peu près partout avec une autonomie d’environ 400 kilomètres (en roulant pépère).
Je dois vous avouer que mes connaissances en mécanique sont
très faibles… je sais tout juste retendre une chaîne, vidanger le moteur et
changer les bougies.
C’est pourquoi depuis quelques mois je bassine mon père pour
qu’il m’enseigne les rudiments de la mécanique moto. Motard depuis de
nombreuses années, il me donne de précieux conseils qui me sortiront sans doute
de quelques galères.
La moto sort tout juste d’une grosse révision et d’une
préparation chez le concessionnaire Honda. J’ai pu assister et bénéficier des
conseils des mécaniciens.
Voici brièvement les modifications apportées :
- Le câble d’embrayage a été doublé.
- Un interrupteur manuel pour le ventilateur a été rajouté.
- Le liquide de refroidissement est plus performant.
- Le filtre à air a été enrobé d’un film spécial.
- La suspension a été réglée pour supporter la charge.
- Le carénage a été percé pour mieux ventiler le régulateur.
- Les chambres à air sont remplies d’un produit qui limite les crevaisons.
- Des protège poignées, une béquille centrale, une crash bar, un top case et deux sacoches de 48L ont été rajoutés.
J’emporte avec moi un régulateur de rechange (point
faible sur cette moto), un câble d’accélérateur, un jeu de bougies et de
plaquettes de freins, un pneu arrière, quelques outils de base et c’est
tout ! Étant limité en espace de rangement et poids, je ne peux pas m’encombrer
de trop de pièces de rechange. Je prends donc le risque d’être bloqué pendant
plusieurs jours, le temps d’avoir un mécanicien sous la main ou de me faire
livrer des pièces…
Je m'imagine déjà en pleine steppe mongole avec un maillon de chaîne qui casse ... Je n'aurai plus qu'à dresser un yack ou un cheval sauvage pour me sortir du pétrin !
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