vendredi 5 juillet 2013

La Moto



Mon choix s’est porté sur une machine de guerre, réputée pour être indestructible.
Moto de rallye-raids qui a connu son essor en pleine apogée de la mythique course Paris Dakar, il s’agit de l’Africa twin 750cc.




Achetée en mars dernier à Annecy, à un chef d’entreprise pour 2500 euros, c’est un modèle RD07 de 1998, elle chiffrait au compteur 33 000 kms. Elle ne dispose d’aucune option, pas de freinage ABS, pas de  jauge d’essence ni d’avertisseur de réserve, et peu d’électronique. Une moto brute mais robuste ! (Tout du moins je l’espère…).
Avec ses 230 kilos non équipée et son réservoir essence de 23 litres, elle est sensée se faufiler à peu près partout avec une autonomie d’environ 400 kilomètres (en roulant pépère).

Je dois vous avouer que mes connaissances en mécanique sont très faibles… je sais tout juste retendre une chaîne, vidanger le moteur et changer les bougies.
C’est pourquoi depuis quelques mois je bassine mon père pour qu’il m’enseigne les rudiments de la mécanique moto. Motard depuis de nombreuses années, il me donne de précieux conseils qui me sortiront sans doute de quelques galères.
La moto sort tout juste d’une grosse révision et d’une préparation chez le concessionnaire Honda. J’ai pu assister et bénéficier des conseils des mécaniciens.
Voici brièvement les modifications apportées : 
  • Le câble d’embrayage a été doublé.
  • Un interrupteur manuel pour le ventilateur a été rajouté.
  • Le liquide de refroidissement est plus performant.
  • Le filtre à air a été enrobé d’un film spécial.
  • La suspension a été  réglée pour supporter la charge.
  • Le carénage a été percé pour mieux ventiler le régulateur.
  • Les chambres à air sont remplies d’un produit qui limite les crevaisons. 
  • Des protège poignées, une béquille centrale, une crash bar, un top case et deux sacoches de 48L ont été rajoutés.





J’emporte avec moi un régulateur de rechange (point faible sur cette moto), un câble d’accélérateur, un jeu de bougies et de plaquettes de freins, un pneu arrière, quelques outils de base et c’est tout ! Étant limité en espace de rangement et poids, je ne peux pas m’encombrer de trop de pièces de rechange. Je prends donc le risque d’être bloqué pendant plusieurs jours, le temps d’avoir un mécanicien sous la main ou de me faire livrer des pièces…
Je m'imagine déjà en pleine steppe mongole avec un maillon de chaîne qui casse ... Je n'aurai plus qu'à dresser un yack ou un cheval sauvage pour me sortir du pétrin !

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